Elle fait ensuite ses études au CRR de Caen puis à celui de Cergy-Pontoise où elle suit un double cursus (classique et jazz). Sa double formation lui offre la possibilité d’acquérir une excellente technique instrumentale et une très large culture. En 2003, Ludivine intègre l’Orchestre de Flûte Francais dirigé par Pierre-Yves Artaud. En 2007, elle est lauréate du premier concours national de flûte jazz présidé par Magic Malik.

La même année, le producteur de hip-hop Wax Tailor (Jean-Christophe Le Saout) la repère puis l’engage dans son groupe. S’en suit une tournée mondiale de cinq ans dans les salles et les festivals les plus prestigieux (Glastonbury, Les Vieilles Charrues, l’Olympia…), ainsi qu’un disque d’or en 2009 « in the Mood for Life » et un album live à l’Olympia en 2010. Cette même année elle enregistre l’album « H2O » avec le groupe électro-jazz UHT, ainsi que l’album « Crawnyard » avec le groupe de hip-hop anglais A State of Mind (ASM) et part en tournée avec eux dans toute l’Europe.

Après toutes ces expériences, c’est en 2012, que Ludivine fonde le groupe ANTILOOPS. Avec son premier EP « Yep » (2013), le groupe remporte en septembre les trophées du Sunset (Prix groupe et prix de soliste). Les concerts et festivals s’enchaînent (Jazz sous les pommiers, Jazz à Orléans…). En 2015, c’est la sortie d’« Electroschock », 1er album d’Antiloops, 2 ans de tournée s’en suivent, pour enchaîner sur un 2ème album « Lucid Dream ».

En 2019, avec son groupe OUTLAWS, elle sort l’album « Epiphany » en hommage à un des plus grands flûtistes de jazz américain : Hubert Laws : Eric Legnini à la direction artistique et la réalisation, Laurent Coulondre aux claviers, Julien Herné à la Basse et Stephane Huchard à la batterie. L’album « Outlaws », sorti chez Heavenly Sweetness et rencontre un réel succès médiatique.

En 2022, elle sort l’album Supernova qui un projet ambitieux, mêlant jazz, funk, électro et hip-hop, dans lequel la flûtiste Ludivine Issambourg retrouve son groupe ANTILOOPS. Depuis sa sortie, l’album obtient plus de 500 000 streams et est sélectionné dans les albums iTunes de l’année 2022.

Les trois musiciens, hautement actifs sur la scène alternative musicale québécoise depuis plus d’une décennie, portent à trois un CV qui pourrait s’étendre sur une longue vie. C’est chez Simone Records qu’ils amorcent un nouveau chapitre qui a pris forme le 24 octobre 2024 avec la parution de Jours de cendre.

Intense, abrasif et laissant la voix occuper une position d’avant-plan, ce deuxième album ressasse les premières intentions de zouz en rappelant à l’occasion le noise rock de leurs débuts. Libre, la poésie des textes permet d’entrer dans chacune des pièces avec une interprétation propre. Les réflexions exposées partent de l’expérience individuelle et de l’inconscient pour exprimer des thèmes universels : le désir, la sobriété, les regrets, la colère ou les conflits intérieurs.

Sur scène, zouz ne prend aucun répit durant ses prestations enlevantes et pourtant sans artifice.

Iskander maltraite des guitares durant ses années collège, crée divers projets musicaux lui aussi (Pineapple), participe à The Voice kid en 2016, tout en intégrant une école d’ingénieur…

Enfants de la génération Z, ils se rencontrent sur Tinder en 2021, ne se quittent plus, emménagent à Paris et montent DO not DO… Très vite le projet prend forme, un répertoire se constitue dans un esprit rock/electro/funky/synthwave/hip hop alternatif. Admiraiteurs d’Arctic Monkeys, de La Femme, de Daft Punk, de Feu! Chatterton, de Jamiraquoi et bien d’autres, ils imprègnent leur musique de « musiques groove » tout en les électronisants, en leur donnant une épaisseur dans l’écriture, en conservant l’importance des mélodies accrocheuses et hypnotiques.

L’EP “Cowboy Tournesol” sort en novembre 2022, et rapidement ils s’imposent sur scène, réussissant le tour de force de remplir le Café de la Danse à Paris pour la sortie de l’EP, mais jouant aussi notamment en première partie de Bigflo et Oli au festival Urban Empire de Limoges, à la fête de Cognac en ouverture de Wax Taylor, en première partie de Mcfly et Carlito à Rennes, ou dans le cadre du dispositif Zebrock à Paris, etc…

Leur récente reprise de Blondie adaptée en français, intégrée à la bande son d’un épisode d’Emily in Paris, et leur titre “Lunettes du style” (plus de 350 000 streams cumulés) ont reçu un accueil inatten-du, bien au-delà de leur communauté, qui leur permet de passer un nouveau cap et d’apparaître encore plus comme un groupe singulier qui transcende les genres.

Daydreamer depuis toujours, Alexis voit le Corbeau blanc dans une forme de vision venue pour le guider. Il se reconnaît dans cet oiseau facétieux, intelligent et prêt à faire ce qu’il faut pour survivre.

Alexis Zounguere-Sokambi, alias White Corbeau, grandit à Waterloo, une banlieue cossue de Bruxelles, entre les codes d’un cadre bourgeois et les racines profondes de ses origines camerounaises et centrafricaines. 

Garçon rêveur et obstiné, Alexis aime le dessin et passe son enfance immergé dans une grande diversité de sonorités qui construiront son ADN musical : Seal, Nina Simone, les musiques afro-cubaines et les rythmes camerounais de son foyer, mais aussi Beyoncé et Britney Spears, que sa grande sœur écoutait dans sa chambre d’adolescente. À six ans, il touche ses premières notes de piano et à huit ans, sa voix trouve écho dans une chorale qui lui ouvre les portes de nouvelles expériences : tournées au Brésil et en Argentine, enregistrement dans des studios prestigieux comme l’ICP et collaborations avec des orchestres.

Au-delà de cette rigueur musicale acquise dans les requiems et le répertoire baroque, Alexis cherche autre chose et se tourne vers des univers plus vibrants : la pop, le rock, la soul.  En échec scolaire à l’adolescence, ses parents l’envoient en internat à Fourmies, ancienne cité ouvrière du nord de la France. Dans ce mélange de cultures sociales et ethniques, il découvre des artistes qu’il écoute avec ses camarades d’internat, T-Pain, La Fouine, Kendrick Lamar et bien d’autres. C’est également à cette époque qu’il se lance dans la production musicale, armé d’une simple PSP et du jeu *Beaterator*.  

Après le lycée, Alexis se dirige vers Bruxelles pour des études d’architecture, mais la musique reste omniprésente dans sa vie. À l’université, il rencontre des musiciens – percussionnistes, rappeurs, guitaristes, bassistes – et participe à ses premières jams. C’est également à cette période qu’il monte pour la première fois sur scène en solo. Parallèlement, il développe une activité de graphiste sous le pseudonyme “je dessine bien” etl conçoit des pochettes d’albums pour des artistes belges. Il signe ses œuvres “white corbeau” et c’est le nom qu’il choisira pour sa carrière musicale.

Mais cette liberté artistique se heurte aux exigences académiques. Après plusieurs échecs, Alexis est exclu de son école. Refusant d’abandonner, il réintègre l’université, termine ses études et, en parallèle, compose, écrit et commence à partager sa musique sur les réseaux sociaux.  

En 2021, diplôme d’architecture en poche, il se lance dans le design textile et le tatouage pour subvenir à ses besoins. Mais surtout, il descend dans la rue avec son piano pour chanter. Ces prestations lui permettent non seulement de payer son loyer, mais surtout de créer un lien unique avec son public. Bars, scènes locales, producteurs : peu à peu, White Corbeau se fait un nom dans la capitale belge.  

Son premier projet sortit en 2022, “Release Mode 1 : Out of the Cage”, reflète ce cheminement. Une libération, un envol, où la simplicité du piano-voix rencontre l’énergie de la production.

La fin de l’année 2022 est marquée par une tragédie personnelle, la perte brutale de sa compagne. Le deuil qui s’ensuit  pousse White Corbeau à une profonde introspection et  il canalise ces énergies dans un nouvel EP qu’il sort en 2024, “Release Mode 2 : La Tempête”, un projet chargé d’émotion et de résilience qu’il écrit et compose presque entièrement seul. Cette même année, il remplit sa première salle au Botanique, salle emblématique de Bruxelles.

Son premier album INSULA, lancé de façon indépendante en 2022, attire rapidement l’attention de la critique, récoltant au passage les éloges d’ICI Première, Le Devoir, La Presse, Montreal Rocks! et PAN M 360. Cette reconnaissance culmine avec une nomination au GAMIQ 2022 dans la catégorie Album pop de l’année. Parallèlement, Virginie prouve son talent inné pour la scène à de multiples occasions : aux Francofolies de Montréal, à Coup de Cœur Francophone, à Pop Montréal, au Phoque OFF, au Festival Santa Teresa, au Taverne Tour, aux Sélections officielles pour M pour Montréal, en tant qu’artiste officielle lors de l’édition de SXSW 2023, et en France en 2024 dans le cadre de la Traversée, du MaMa et des Nuits Transatlantiques.

En septembre 2024, Virginie B lance Astral 2000, un deuxième album qui allie mélodies accrocheuses, expérimentations stylistiques et textures recherchées à une poésie à la fois introspective, profonde et accessible. Encensé par Le Devoir, ICI Musique, ICI Première et plusieurs médias français, tout en figurant parmi les meilleurs albums de l’année, Astral 2000 continue de faire sensation et n’a pas fini de rayonner à l’échelle internationale !

Composé de Victoria Suter et de Mathieu Daubigné, amis d’enfance, le duo mélange joyeusement (en français et en anglais) la pop expérimentale, l’électronique, et la chanson.
Un alliage singulier et décalé qui évoque les accents lyriques de Kate Bush, l’onirisme de Björk, ou encore le groove de Little Dragon se distinguant par son inventivité vocale et une production soignée.

C’est en France, sous les grands pins et dans l’atmosphère de bout du monde d’un petit village du sud-ouest, que O’o a composé son deuxième album Songs of Wishes and Bones, florilège d’histoires entre ombre et lumière, prévu pour le 18 octobre 2024 sur l’exigeant label InFiné.